Réduire ta charge mentale pour t'aider à maigrir : mes 6 conseils
Est-ce que tu as l'impression d'avoir dans la tête une to-do list avec mille choses à faire ? D’être celle qui s'occupe de toutes les tâches à la maison ? Celle qui doit penser constamment au bien-être de tout le monde ? Si oui, tu portes sans doute un poids extrêmement lourd, mais totalement invisible : celui de la charge mentale.
Or, dans un contexte où tu dois sans cesse planifier et penser à tout pour les autres, ce n’est pas étonnant si tu te jettes sur la bouffe en fin de journée, quand tu peux ENFIN souffler un peu. Tu n’y as sans doute jamais pensé, mais cette charge cognitive et émotionnelle peut participer à ta prise de poids, et même t’empêcher de maigrir malgré tous tes efforts.
Pour t’aider à prendre conscience de l’engrenage dans lequel tu te trouves peut-être, je vais t’expliquer ce qu’est la charge mentale des femmes, quels sont les signes qui prouvent que tu en souffres, et en quoi cela peut te faire prendre du poids (voire t’empêcher de perdre tes kilos en trop). Reste bien jusqu’à la fin de cet article, car je vais également partager avec toi 6 conseils que tu peux appliquer dès maintenant pour réduire ta charge mentale et te sentir un peu plus sereine au quotidien.
Qu'est-ce que la charge mentale ?
La charge mentale désigne toutes les contraintes cognitives, émotionnelles et organisationnelles qui pèsent sur une personne. Celle-ci ressent une obligation de devoir penser à tout, tout le temps. Ses pensées et ses émotions sont surchargées par tout ce qu’elle doit planifier, gérer et faire, en particulier pour tous les membres de sa famille.
Cette charge cognitive encombre l’esprit en permanence et peut amener à interrompre ce que l’on faisait à un moment précis, pour repenser à toutes les tâches à cocher dans sa to-do.
🧠 Au-delà du « faire », c'est surtout le « penser à faire » qui est épuisant mentalement.
Pourquoi la charge mentale des femmes est plus importante que celle des hommes ?
D’après une étude réalisée par l’institut Ipsos, 8 femmes sur 10 seraient concernées par ce phénomène de société. Alors que les hommes ressentent davantage une charge mentale professionnelle (surmenage et stress), les femmes évoquent le poids psychologique lié à la gestion, l’organisation et la planification constantes des tâches domestiques et parentales EN PLUS de la pression au travail.
Ce qui peut expliquer pourquoi la charge mentale des femmes est beaucoup plus importante que celle des hommes :
Historiquement et statistiquement, les femmes ont toujours été plus impliquées dans tout ce qui concerne la planification et la gestion des tâches ménagères et familiales. Bien qu’il y ait des avancées depuis que nous ne sommes plus cantonnées à un rôle de femme au foyer, le partage du travail domestique reste très inégalitaire au sein des couples.
Cette tendance à tout gérer est le fruit de notre éducation. Depuis toutes petites, on nous apprend à être organisées et prévenantes. On intériorise l'idée qu'une « bonne mère » ou une « bonne épouse » doit tout anticiper.
Enfin, il y a aussi y avoir ce besoin de sécurité et de contrôle qui nous pousse à tout gérer. Parce que déléguer, c'est accepter que les choses soient faites différemment, peut-être moins bien ou pas assez vite selon nos critères. Et ça, ça fait peur. On préfère s'épuiser à tout faire plutôt que de lâcher prise et de réduire sa charge mentale.
Comment reconnaître la charge mentale ?
Tu te demandes si tu es concernée par la charge mentale en tant que femme ? Parfois, on est tellement habituée à cette tension mentale permanente qu'on finit par croire que c'est normal. Toutefois, il y a des signes qui ne trompent pas. Si tu te reconnais dans plusieurs des situations que je décris ci-dessous, c'est que tu portes probablement ce fardeau invisible.
Les signes que tu as une charge mentale importante :
Tu as une petite voix dans ta tête qui te rappelle sans arrêt la liste de choses que tu dois faire (acheter du pain en rentrant du boulot, faire une lessive, prévoir les menus de la semaine, prendre rendez-vous chez le médecin pour les enfants, acheter un cadeau pour l'anniversaire de belle-maman, ou même rappeler à ton conjoint qu'il doit renouveler son assurance).
Tu te sens souvent dépassée, fatiguée ou stressée par toutes ces tâches à accomplir au quotidien.
Tu penses constamment à autre chose, comme si tu n’étais pas vraiment dans le moment présent. Tu peux être en pleine réunion avec tes collègues, et te mettre à penser aux billets de train que tu dois réserver pour les prochaines vacances scolaires.
Tu as l'impression d'être la seule à voir ce qui doit être fait à la maison (la poussière qui s'accumule, les vêtements sales qui débordent du panier à linge, le frigo qui se vide, etc.).
Tu passes ton temps à rappeler aux autres ce qu'ils ont à faire (« N'oublie pas ton sac de sport », « Pense à prendre tes clés » ou encore « Tu as signé le mot de l’école ? »). Tu es devenue la secrétaire particulière de ta propre famille.
💡 Parfois, tu peux souffrir d’une surcharge mentale, autrement dit d’une charge mentale excessive et délétère pour ton bien-être. Les principaux symptômes d’une surcharge mentale sont la fatigue, le stress, l’anxiété et l’irritabilité. Il peut y avoir des risques importants pour ta santé mentale, physique, psychologique et émotionnelle (épuisement ou burn-out notamment).
Pourquoi ta charge mentale t’empêche de maigrir ?
Tu t'es sûrement déjà demandé pourquoi, malgré toute ta motivation et ta bonne volonté, tu n'arrivais pas à perdre du poids ?
En fait, il existe un lien direct entre ta charge mentale de femme et ta tendance à grossir (ou à ne pas réussir à maigrir). C’est un mécanisme toxique qui s’installe progressivement, alimenté par ton stress et ta fatigue mentale.
Voici comment fonctionne le cercle vicieux des compulsions alimentaires émotionnelles lorsque tu portes une charge mentale excessive :
Plus tu es stressée et fatiguée, plus ton cerveau sature et va chercher du réconfort dans la nourriture. D’où ton besoin compulsif de te jeter sur la bouffe.
Plus tu multiplies tes fringales pour relâcher la pression (en jetant ton dévolu sur des aliments riches et sucrés, sources de satisfaction immédiate et de plaisir), plus tu prends du poids à cause de ces craquages. Sans parler du fait que le stress favorise la production de cortisol et le stockage des graisses.
Plus tu accumules ces kilos liés à une envie émotionnelle de manger (et non un vrai besoin physiologique de t’alimenter), plus tu éprouves de la honte et de la culpabilité.
Plus tu culpabilises, plus tu te fixes des règles et des restrictions alimentaires qui ne feront qu’aggraver ta frustration et donc tes compulsions.
Finalement, quand tu vois les kilos s’accumuler, les tâches suivantes s’ajoutent à ton interminable to-do list : « manger plus sainement », « compter les calories de chaque assiette », « faire du sport » ou encore « me mettre au régime ». Ce qui, bien sûr, te fait encore plus stresser… Et donc manger pour décompresser !
Tu auras beau t'épuiser à essayer de perdre du poids, tant que tu ne t'attaqueras pas aux causes profondes de ton problème (ta charge mentale et ton besoin de te réfugier dans la nourriture), tu tourneras en rond et tu finiras par craquer, encore plus frustrée qu'avant.
Mes 6 conseils pour réduire ta charge mentale et retrouver un peu plus de sérénité au quotidien
À présent, voici 6 conseils sur lesquels je t’invite à te concentrer pour alléger ta charge mentale et libérer ton esprit des contraintes que tu t’imposes. Je ne te promets pas que ce sera facile, car changer des habitudes et des comportements ancrés depuis des années demande du temps et de la patience. Toutefois, si tu commences à appliquer ne serait-ce qu'un ou deux de ces conseils, je t’assure que tu sentiras déjà une différence ! Moins de charge mentale, ça veut dire moins de stress, moins de frustration, et donc moins de compulsions alimentaires.
1. Apprendre à dire non pour préserver ton énergie et prévenir l'épuisement
Tu as probablement l'habitude de dire oui à tout : aux demandes de ton patron, aux requêtes de tes collègues, aux sollicitations de tes amis ou de ta famille. Sauf qu’à chaque fois que tu acceptes quelque chose qui ne te convient pas vraiment, tu alourdis ta charge mentale en faisant passer les besoins des autres avant les tiens.
Oser dire non, c'est reconnaître tes limites et les respecter. C'est préserver ton énergie pour ce qui compte vraiment.
Alors la prochaine fois qu'on te demande quelque chose, pose-toi ces questions :
Est-ce vraiment à moi de m’en occuper ?
Est-ce que j'ai réellement envie de le faire ?
Quelles sont les croyances et les peurs qui m’empêchent de dire non (« Les gens vont penser que je suis égoïste », « Mon conjoint va être déçu » ou encore « Ma mère va mal le prendre ») ?
2. Travailler sur ton perfectionnisme toxique et ton besoin de tout contrôler
Soyons honnêtes : si tu portes autant de charge mentale, c'est en partie parce que tu as du mal à accepter que les choses ne soient pas faites exactement comme tu le voudrais.
Tu préfères tout faire toi-même plutôt que de déléguer, parce que « ça ne sera pas fait comme il faut ». Tu passes des heures à préparer des repas équilibrés et variés, tu ranges la maison pour que tout soit parfaitement propre, tu repasses systématiquement ton linge pour qu’il soit impeccable… Comme si tu avais peur que tout s'écroule si tu baissais un peu tes standards.
Pour travailler sur ce perfectionnisme toxique et ce besoin de contrôle, je t’invite à chercher ce que ça vient rassurer chez toi :
un besoin de reconnaissance ;
une peur de ne pas être à la hauteur ;
une crainte du regard et du jugement des autres ;
ou encore un manque de confiance en toi.
3. Respirer et lâcher prise
Ton cerveau n’est pas fait pour fonctionner 24 h/24, surtout dans le chaos. Il a besoin d’un minimum de calme et de repos pour être efficace.
Alors quand tu es submergée par ta charge mentale, quand tu sens que ça bouillonne dans ta tête, quand tu as l'impression que tu vas exploser, arrête-toi. Pose-toi. Et prends juste quelques secondes pour respirer.
Et si tu n’as pas souvent la possibilité de prendre du temps pour toi, essaye d’intégrer quelques micro-pauses et instants de lâcher-prise : 5 minutes de méditation le matin, un repas sans téléphone, ou encore une petite marche sans aucun objectif (si ce n’est de t’aérer l’esprit).
4. Relativiser et prendre du recul, en te rappelant que la vie est courte
Quatrième conseil, sans doute le plus puissant : rappelle-toi que la vie est courte et fragile. Il faut en profiter aujourd'hui, car tu ne sais pas ce qui peut t'arriver demain. Ça peut paraître un peu dramatique, mais c'est une réalité que l’on oublie lorsqu’on est empêtrée dans le tourbillon du quotidien.
Si demain tout s’arrête, est-ce que tu préfères passer une soirée à repasser le linge ou à regarder un film avec tes enfants ? Est-ce que tu regretteras de ne pas avoir fait assez de ménage, ou bien de ne pas avoir assez profité avec tes proches ?
Quand tu réalises que tes priorités ne sont peut-être pas les bonnes, tu commences à voir les choses différemment. Tu arrêtes d’angoisser pour des broutilles. Et, avant toute chose, tu choisis de privilégier ce qui compte vraiment pour toi.
5. Apprendre à déléguer non pas juste l'exécution de certaines tâches, mais aussi la planification
Tu sais ce qui se passe quand tu délègues uniquement l'exécution d’une tâche, dans l’espoir de diminuer ta charge mentale ? Ton conjoint va faire les courses, mais tu vas devoir lui écrire une liste. Il va s'occuper de l'anniversaire de sa mère, mais tu vas devoir lui rappeler la date et lui suggérer des idées de cadeaux. Il va t’« aider » pour organiser les vacances, mais tu vas devoir faire toutes les recherches et lui présenter les options.
Ainsi, apprendre à déléguer, ce n'est pas juste demander à quelqu'un d'exécuter une tâche. C'est accepter de lâcher complètement le contrôle sur la planification et l’organisation de cette tâche.
➡️ Ton conjoint se charge de l'anniversaire de sa mère ? OK, mais de A à Z. Il se rappelle la date, il trouve le cadeau et il organise le repas si nécessaire.
➡️ Ton ado veut faire du sport ? À lui de rechercher les clubs qui l’intéressent, de gérer les inscriptions et de faire son planning pour te le communiquer.
Quand tu délègues vraiment, tu te libères d’une charge cognitive énorme. Tu n'as plus besoin de penser à tout, de tout anticiper, de tout vérifier. Tu disposes de plus d’espace mental pour te consacrer à l’essentiel, mais aussi pour prendre soin de toi, sans avoir besoin de chercher du réconfort dans la nourriture.
6. Choisir en conscience les choses que tu veux faire
Dernier conseil pour t’aider à te libérer de ta charge mentale : changer d’état d’esprit et de perspective en n’ayant plus l’impression de « devoir » faire les choses, mais plutôt de les faire par choix.
Lors de la répartition des tâches au sein de ton couple par exemple, choisis celles qui correspondent à ta zone de génie (un domaine dans lequel tu excelles naturellement et pour lequel tu es efficace, sans avoir à te démener). C’est gagnant-gagnant, puisque cela revient à répartir les responsabilités en fonction des forces et des préférences de chacun.
Peut-être que tu adores cuisiner, mais que la gestion administrative te rebute ? Ou alors, tu es une pro de la déco et de l'aménagement, mais tu n'as aucune patience pour les devoirs des enfants ?
Une chose est sûre : quand tu fais quelque chose que tu maîtrises et que tu aimes, tu es plus efficace et moins stressée. Tu y consacres moins de temps et d'énergie. Et surtout, tu ne ressens pas cette frustration qui te pousse à te jeter sur la bouffe pour décompresser.
✨ Tu l’as sans doute compris, réduire ta charge mentale, ce n'est pas juste une question d'organisation ou de gestion du temps. C'est un véritable travail de libération qui va avoir des répercussions profondes sur ton rapport à toi-même, aux autres et à la nourriture.
Tout ce que tu mettras en place pour lutter contre une surcharge mentale te permettra de :
lâcher prise sur ce qui t’encombre l'esprit ;
reprendre le pouvoir sur ton bien-être ;
prendre soin de toi pour trouver du plaisir et du réconfort ailleurs que dans la bouffe.
Tu ne sais pas par où commencer et tu aimerais être guidée à chaque étape de ce travail de libération émotionnelle pour te sentir plus légère (dans ta vie, dans ta tête et dans ton ventre) ? Je t’invite à rejoindre mon programme signature « Déjeuner en Paix » (DEP). Ce coaching est fait pour toi si tu fais partie des mangeuses émotionnelles qui croulent sous le poids des responsabilités, se laissent bouffer par les autres et se réfugient dans la nourriture pour décompresser.
Grâce à DEP, tu pourras :
✓ Apprendre à gérer le stress, le perfectionnisme et tout ce qui déclenche tes compulsions, sans retomber dedans.
✓ Participer chaque semaine à des séances de coaching en live en mini-groupes que j’anime personnellement pour me soumettre tes difficultés et cas concrets du quotidien. Ensemble on va lever tes blocages et célébrer tes progrès.
✓ Compter sur une communauté privée de femmes qui te ressemblent et traversent les mêmes challenges. Échanger avec ces femmes bienveillantes et sensibles, de tous âges et de tous horizons, va accélérer tes prises de conscience et t’aider à te libérer des poids émotionnels que tu portes depuis trop longtemps.